Qu’est-ce qu’un bilan de compétences ?

Depuis 2019 et la crise sanitaire, on assiste à une véritable explosion des demandes de bilan de compétences. Un engouement favorisé par le Compte Personnel de Formation qui en facilite le financement, mais aussi et surtout par une volonté généralisée de prendre du recul sur sa vie professionnelle dans un contexte où le rapport au travail ne cesse d’évoluer. Mais concrètement, c’est quoi, un bilan de compétences ? Public concerné, durée, déroulé et coût du bilan de compétences : l’équipe d’iWips vous dit tout ! 

Petite définition du bilan de compétences

Il s’adresse à tous les professionnels, en recherche d’emploi, salariés du secteur privé ou public mais aussi travailleurs indépendants souhaitant faire le point sur leurs forces (hard et soft skills), leur carrière et leurs besoins professionnels. Tous les salariés peuvent s’orienter vers un bilan de compétences, et ce quel que soit leur niveau de poste, de l’employé au cadre dirigeant.

Le travail engagé vise à évaluer une situation à un instant donné, en répondant à des questions essentielles telles que : où en suis-je de mon parcours, de mes motivations ? Quels sont mes leviers, mes moteurs ? Quelles sont les options qui s’offrent à moi, en matière de formation et d’évolution professionnelle, au vu des forces dont je dispose et de mes aspirations ?

A titre individuel, la réponse à ces questions permet de faire le point sur sa situation professionnelle et d’identifier les options ouvertes pour valider ou invalider une orientation professionnelle ou une reconversion par exemple. 

Quelles en sont les principales étapes ?

Commençons par rappeler la durée d’un bilan de compétences : comptez un maximum de 24 heures, à raison de 2 à 3h par semaine, réparties sur une durée de 2 à 3 mois le plus souvent. Le bilan demandera le plus souvent une dizaine d’heures de travail et de réflexion personnels. 

Le bilan de compétences s’organise à travers des tests et outils RH visant à faire émerger les forces, les appétences, les motivations et les besoins des individus.

Il se compose de 3 phases distinctes :

  • la phase préliminaire, ou phase de diagnostic, au cours de laquelle on procède à l’analyse des besoins afin de déterminer le format de bilan adapté et les modalités ;
  • la phase d’investigation, ou phase de redécouverte de soi et d’exploration des projets, qui permettra de construire ou d’ajuster le projet professionnel ;
  • la phase de conclusion, ou phase de décision, au cours de laquelle on viendra évaluer les résultats du travail réalisé et définir le plan d’action à mettre en œuvre et dérouler selon différents jalons et objectifs.

On organisera ensuite le plus souvent un point de suivi à 3 ou 6 mois selon le contexte pour s’assurer du bon déploiement du plan d’action et de l’atteinte des objectifs visés.

Les résultats d’un bilan de compétences sont par défaut confidentiels. Lorsque c’est l’employeur qui propose le bilan de compétences à son salarié dans une perspective d’évolution professionnelle, l’accord du participant peut venir lever l’option de confidentialité afin que les résultats puissent être exploités par les RH de l’entreprise.  

Comment financer un bilan de compétences, et combien ça coûte ?

De plus en plus, les entreprises proposent à leurs employés des bilans de compétences pour garantir les parcours de carrière les plus performants autant que pour favoriser le bien-être de leurs salariés. 

A noter, le bilan de compétences peut être effectué dans le cadre d’une démarche strictement personnelle, sans que l’entreprise en soit informée.


Pourquoi réaliser un bilan de compétences, en bref ?

  1. Pour prendre conscience de ses forces, de ses atouts afin de mieux les faire valoir (changement de poste, recherche d’emploi, négociation, …) ;
  2. Pour identifier clairement ses besoins et objectifs afin d’envisager autrement sa trajectoire professionnelle ;
  3. Pour (re)prendre confiance dans ses capacités et identifier les chemins possibles grâce à un retour et des conseils experts ;
  4. Pour se mettre en mouvement à travers des mises en situation, des expériences suggérées avec retour réflexif, des modalités d’actions différentes dans les situations clés ;
  5. Pour valider ou invalider un projet de reconversion ou de création d’entreprise.